Emmanuel Macron propose d’instaurer une fête nationale du sport tous les 14 septembre

A la veille de la parade des athlètes organisée à Paris dans le sillage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Emmanuel Macron annonce, dans un entretien accordé vendredi 13 septembre au Parisien, son souhait d’instaurer, à l’image de la Fête de la musique, une fête nationale du sport tous les ans, le 14 septembre.
« Nous devons nous retrouver autour d’une fête du sport, populaire, qui se déploie dans la rue, les écoles, les complexes sportifs dédiés. Dans nos villes, nos villages, nos quartiers », annonce-t-il dans cet entretien. « Je veux qu’un peu partout les Français s’adonnent à leur sport par des démonstrations, des compétitions, avec les jeunes et les moins jeunes. Ce qui permettra de réenclencher, pour la rentrée, la pratique du sport au quotidien », explique-t-il.
Le chef de l’Etat apporte par ailleurs son soutien à la maire de Paris, Anne Hidalgo, critiquée pour avoir annoncé que les anneaux olympiques resteraient sur la tour Eiffel jusqu’en 2028. « C’était bien de ne pas les enlever tout de suite, elle a eu raison », estime-t-il, plaidant également pour le maintien de la vasque olympique aux Tuileries. « Mon souhait, c’est qu’on puisse la garder le plus longtemps possible, en prenant compte des éléments techniques. Tout cela est à l’étude avec la maire de Paris, Anne Hidalgo », précise Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron a également annoncé la création d’un ordre décoratif spécifique pour les acteurs des Jeux, en plus des distinctions de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite qui seront remises samedi aux athlètes médaillés. Il s’agira d’une promotion des JO 2024, publiée en fin d’année, qui ira « du bénévole à l’agent RATP, du fonctionnaire de police à Céline Dion », qui avait chanté lors de la cérémonie d’ouverture.
Sur un versant plus politique, et alors que l’Assemblée nationale est particulièrement morcelée, le chef de l’Etat appelle de ses vœux une commission parlementaire transpartisane pour analyser l’héritage des Jeux. « L’idée, c’est de faire le bilan de tout ce qui a bien marché (…) et s’en inspirer pour la suite », a-t-il dit, citant notamment le patrimoine immobilier du village olympique, en Seine-Saint-Denis.
Le Monde avec AFP
Contribuer